jeudi 28 janvier 2010

Axedia:Vaucluse un an plus tard= 2 ans et demi

POLÉMIQUE
Au lotissement du "Point du jour" : un an de galère

par La Rédaction du DL | le 05/02/09 à 07h41

1 vote | 277 vues | 1 commentaire Agrandir Réduire Imprimer Envoyer

Une route d'accès défoncée, une autre jamais raccordée, pas d'éclairage public, des travaux inachevés, les habitants du "Point du jour" voguent de galère en galère à Rochefort-du-Gard ! «Vaucluse logement et sa filiale Axedia ont eu quelques soucis avec les entreprises», excuse le maire Patrick Vacaris. Un an et demi de retard, lourd de conséquences pour les résidants.

Promoteur et mairie se renvoient la balle

Le projet de départ prévoyait un accès par l'avenue Albert-Lebrun, mais les personnes âgées du domaine des Seigneuriales s'y sont opposées. «Pour préserver leur tranquillité», explique Jean-Jacques Richard. Propriétaire d'une villa individuelle au "Point du jour", ce retraité accuse le promoteur et la mairie de se renvoyer la balle. «Je voulais qu'Axedia goudronne les 10 m de voie communale restant jusqu'à son lotissement, car ses engins de travaux ont endommagé la chaussée. Mais je ne l'ai pas obtenu», tente d'expliquer le maire.
Même dilemne à propos de l'éclairage public. «Les enfants du lotissement doivent marcher 1 km pour se prendre le bus», s'inquiète M. Richard. «J'étais prêt à faire les branchements, quand mes services m'ont arrêté», se défend le maire de Rochefort. «Il faut attendre que les travaux soient réceptionnés et que l'installation électrique soit certifiée conforme».

Une enquête de six mois

Mais Patrick Vacaris se dit prêt à accélérer l'intégration de ce lotissement privé au domaine public. Une réunion était apparemment prévue aujourd'hui avec Axedia et Vaucluse logement. «Nous acceptons de le faire pour le bien être de tous, mais pas à n'importe quelles conditions», martèle le maire. Le parcours risque cependant d'être long. «Il faut que les réseaux soient déclarés conformes, qu'une enquête publique ait lieu - elle dure au minimum six mois - et que le conseil municipal se prononce», prévient M. Vacaris.


Jean-François GARCIN